UN CODE D’IDENTIFICATION PERMETTANT ... DE GARANTIR L’ANONYMAT (sic)

FORCE OUVRIERE MET LES AGENTS EN GARDE

Un questionnaire comportant des questions relevant de l’intimité des personnes vient d’être envoyé aux agents de B.M.O. Après vérification, il apparaît que ce questionnaire n’a pas été expédié un 1 er avril par un « ami » voulant faire une farce douteuse mais par une société de Clermont-Ferrand pour le compte de B.M.O. et relèverait des actions de notre employeur à la « sensibilisation au handicap ».
Sans nous positionner aujourd’hui sur le contenu étrange de ce questionnaire ni sur l’objectif et le coût de cette opération, nous attirons l’attention des agents sur la garantie d’anonymat offerte par le code d’identification qu’on leur demande de créer, et qui comporte les deux premières lettres de leur prénom et de leur nom ainsi que leur année, mois et département de naissance. Il s’agit bien là d’éléments permettant d’identifier les agents et non de garantir leur anonymat.
Le seul moyen de garantir son anonymat étant bien entendu de ne pas y inscrire ce « code d’identification » ou de ne pas retourner ce questionnaire.
En tout état de cause, Force Ouvrière a demandé à l’employeur de bien vouloir lui fournir les explications nécessaires sur ce questionnaire et surtout sur le fait de demander aux agents de fournir un « code d’identification » censé permettre l’anonymat et permettant en réalité (comme son nom l’indique), l’identification des agents et la connaissance de leurs pensées ou opinions intimes.